Le « pin » est lié à l’arbre dans lequel les oeufs sont pondus. En effet, les chenilles sont des larves de papillons
et sortent donc d’un oeuf. Le papillon responsable de cette descendance
a choisi le pin, dont les aiguilles permettront de nourrir les
chenilles, pour pondre.
Le mot ‘processionnaire »
provient de la caractéristique amusante de ces chenilles qui,
lorsqu’elles quittent leur arbre pour muer et se transformer en
papillon, se déplacent en ligne, « tête à cul », les unes derrières les autres
pour rejoindre un sol meuble où elles vont s’enterrer et se
transformer. La comparaison est faite avec les procession religieuses où
les croyants se suivent les uns derrière les autres. C’est la chenille
de tête qui mène la marche pour toutes les autres car ces chenilles sont
aveugles.
Un réel danger pour les chiens et les chats !!
En effet
, le souci majeur est que ces chenilles portent une arme de défense redoutable contenue dans leurs poils urticants extrêmement venimeux.
Il ne s’agit pas des longue soie sans danger que l’ont voit facilement à
leur surface mais de tout petits poils qui se détachent facilement et
dont le contact avec la peau et les muqueuses est très violent.
Elles les libèrent par frottement dans
leur nid de soie perché dans les pins mais aussi et surtout au contact
d’un ennemi potentiel.
Notre bon ami un peu balourd que j’ai nommé « le chien » se fait, d’ailleurs, nettement plus piéger que notre ami « le chat »
qui reste plus facilement à l’écart de ces chenilles. Le chien a
tendance à jouer avec la file de chenilles, porté par sa curiosité
naïve.
Une fois en contact avec la peau (pattes, corps, museau) ou les muqueuses (babines, langue, yeux) les poils urticants déclenchent une réaction d’irritation violente et une réaction de type allergique.
L'inflammation est vive entraînant brûlure, rougeur, oedème et douleur . L’animal piégé cherche à se lécher et répand les poils sur sa langue
qui subit le même sort ! On constate, dans ce cas, une très forte
salivation et l’animal frotte sa gueule avec les pattes en signe de gêne
importante.
Les deux plus gros dangers sont alors :
- le choc allergique appelé choc anaphylactique : une réaction allergique si violente qu’elle peut gêner la respiration et tuer l’animal.
– la nécrose de la langue : l’inflammation et l’infection qui suit attaquent la langue et la détruisent obligeant souvent le vétérinaire à en enlever un morceau voire à euthanasier le chien ou le chat concerné qui ne peut, alors, plus se nourrir.
– la nécrose de la langue : l’inflammation et l’infection qui suit attaquent la langue et la détruisent obligeant souvent le vétérinaire à en enlever un morceau voire à euthanasier le chien ou le chat concerné qui ne peut, alors, plus se nourrir.
Je publie donc cette article en témoignage. En effet mon chien de 3 mois et demi en a mangé ce qui lui a valu la perte de 2 cm de sa langue. Il réapprend donc à manger et à boire différemment mais il est, à ce jour, en excellente forme!!
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